Écouter Via pedagogia, c’est prendre le chemin de la pédagogie pour apprivoiser ensemble l’intelligence artificielle au sein de la communauté éducative grâce aux regards d’experts, de chercheurs, d’enseignants, d’entrepreneurs, de parents d’élèves…
Un nouveau podcast est né, Via pedagogia, animé par Mégane, professeure de Lettres modernes depuis 8 ans, et passionnée par les pédagogies numériques, et Frédéric, consultant en Intelligence Artificielle depuis 8 ans, et professeur de Lettres modernes.
Pourquoi ce podcast ? La communauté éducative – enseignants, formateurs, parents, élèves – fait face aujourd’hui à une innovation technologique majeure : l’intelligence artificielle générative. Vous la connaissez sous ses noms de marques : chatGPT, Gemini, le français Mistral, Claude, ou encore Perplexity…
La liste n’est pas exhaustive, loin de là. Chaque jour, une nouvelle plateforme tente de nouveaux utilisateurs, fascinés par la capacité de l’intelligence artificielle à s’exprimer en langue naturelle, et à fournir en quelques millisecondes des connaissances qu’il fallait avant aller chercher sur de multiples sites web.
Les élèves l’ont compris : plus de la moitié d’entre eux ont déjà essayé chatGPT. Certains s’en servent tous les jours, certains vont même jusqu’à copier-coller le contenu de chatGPT pour toute réponse à une dissertation, un problème de maths ou une synthèse en histoire.
Certains enseignants redoutent le pire, pour les capacités cognitives de leurs élèves, pour l’abandon de tout effort face à une tache intellectuelle. D’autres enseignants l’adoptent progressivement, comme un assistant, pour préparer plus vite des cours, des exercices ou des évaluations. Des experts révèlent aussi les failles de cette technologie : biais culturels, hallucinations, erreurs de raisonnement…
850 000 enseignants, plus de 5 millions de collégiens et de lycéens, 2,5 millions d’étudiants, des millions de parents d’élèves : nous sommes tous concernés face à l’émergence de cette technologie. Il est urgent de l’examiner, de l’étudier, et sans doute de l’intégrer dans le cursus des élèves, dans le quotidien des enseignants et de tous Français.
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